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lundi 19 mai 2008

Calakmul

Escárcega-Calakmul : 150 km.
Xpujil-Calakmul : 120 km.

Escárcega 500 000 âmes, Xpujil 5 000.
La première est un peu plus animée que la seconde.

Dans les deux cas, c'est pas la peine de chercher à louer une auto, ya pas.
Il faut aller à Chetumal ou Campeche.

Ou alors faire comme bibi.
En vacance (et surtout au Mexique), je suis pas fan de la conduite.
J'ai donc loué les services d'un taxi à Xpujil.
Ezequiel, le choffer, prétend à 800 pesos pour l'affaire, ce qui est somme toute raisonnable :
- 120 km aller
- 2/3 heures d'attente sur le site
- 120 km retour
D'autant que c'est le même prix pour 3 ou 4 personnes.

Chemin conduisant, il me montre pleins de trucs, des pavos (dindons) sauvages, des venados (cerfs) et pis un truc marrant : l'arbre nommé "Chico Zapote".
C'est l'arbre à chewing gum, qui donne comme résine la gomme à mâcher, connue par les Aztèques sous le nom de "Chiklé".
On recueille un peu de cette résine et on la mâchouille nature.
C'est comme un chouinegome qui n'aurait plus de goût.
Le fruit de l'arbre est un délice, j'en mangerai d'ailleurs tout l'après midi.



Et pis donc, arrivée sur les lieux.
Pas un chat.
Ezequiel s'allonge à l'ombre et j'endosse mon sac.
Ayant éte prévenu par le chauffeur, j'ai acheté pas mal de flotte à Xpujil : il n'y a aucune structure d'accueil sur le site.
C'est con, je ne pourrai pas acheter un porte-clés souvenir...



L'ambiance est bien "jungle", la température dépasse les 40 degrès mais c'est supportable grâce aux grands arbres.
En plus l'air est sec, rien à voir avec Palenque par exemple ou j'insupporte la chaleur moite.

Calakmul, c'était la cité rivale de Tikal (Guatemala) que j'ai visitée l'an passé.
Le plus drôle, c'est qu'à vol d'oiseau, on n'est qu'à 45 km de Tikal...




On retrouve bien le style Tikal, qui n'est pas celui que je préfère.
A mon sens, il manque cruellement de bas reliefs, témoignage par excellence de la présence humaine.
Rien que des pierres empilées, plus aucune trace appréciable de l'art Maya.
Je pense avec nostalgie à un charmant site que m'avait fait découvrir l'amigo Elchel : Akankeh, où le stuc des bas-reliefs à traversé les années, conservant même par endroit les couleurs d'origine.
Bon, je crache pas dans la soupe, l'ambiance est quand même là.
Le site est vaste et la végétation pousse au milieu des vielles pierres, çe qui me rappelle Cobá en 1999.

En fait, je ne suis pas complètement tout seul.
Evelin, une charmante indienne fait un bout de chemin avec moi.
Je lui fait découvrir (avec un rien de suffisance) le fruit mentionné plus haut, et c'est un régal partagé.
En bonne indienne qu'elle est, elle transporte son eau dans un thermos, ce qui me permet de me désaltérer de frais.
Mon eau à moi est dans sa bouteille d'origine, à peine plus fraîche que le café du matin.
Evelin est aussi charmante à regarder arriver que partir...

Comme je suis un malin, je demande à Ezequiel de me laisser sur la route de manière à choper un bus de passage, ce qui m'évitera 60 km dans un sens et autant dans l'autre.
L'idée est bonne, mais j'aurais dû me renseigner sur les heures de passage.
Ça m'aurait évité une heure d'attente bien au chaud...

Retour à Escárcega.
Bien cassé le Bern, quand même...
Douchette d'urgence et dernier petit tour à la féria, ou ce qu'il en reste.
Tacos d'enfer chez Pepe el Toro et retour maison.
Demain, je tire sur Champotón.
Les arènes ont été démontées.
L'oreille est toujours là...

Feria d'Escárcega -Fin-

A l'opposé de l'arène, un spectacle sympa de danses folkloriques, pour détendre l'atmosphère.


Sous le chapiteau Sol, un autre type de danses folkloriques.

Et pis l'ambiance se dégrade tout doucement.
Les canettes de Sol fusent à droite et à gauche, le ton monte.
Je suis apostrophé plusieurs fois sur un ton peu engageant.
Les gonzesses sur scène font appel à la sécurité pour virer un borracho trop entreprenant, sous les rires gras de la foule.
Je choisis d'aller mettre la clim en route et en profiter pour me coucher.
C'est qu'il est minuit quand même !

Au sol, une oreille de toro abandonnée...